Arrivée de Marc-Antoine MEUCLET et François MEUCLET au dépôt de Presse dans l’optique de développer les horizons de l’entreprise en se diversifiant pour assurer la continuité et le développement de notre société.

L’entreprise poursuit sa démarche verte avec l’ambition d’installer à terme ses panneaux photovoltaïque pour autoconsommation (bâtiment et véhicules électriques).

Notre société entre de plein pied dans la suppression des documents administratifs, de livraison, de facturation papiers. Tout est désormais dématérialisé et est accessible par le web sur les sites respectifs mit à disposition du diffuseur.

Notre démarche évolue pour nous intéresser aux économies d’énergies et nous décidons revoir notre consommation énergétique par la mise en place de système récent nous permettant ces économies. (LED, détecteur présence, aérothermes…)

Cette année 2015 fût très importante pour le développement de la presse, de par la restructuration du réseau national de distribution de presse le dépôt central de Douai a repris deux autres sociétés, le dépôt de Ruitz qui comprenait les villes de Lens et Liévin puis le dépôt de Valenciennes et Maubeuge. Le réseau diffuseurs compte alors 400 magasins ou rayons de presse en Grande et Moyennes Surfaces (GMS). Cela nécessite pour ses livraisons avant ouverture des points de ventes, de créer 18 tournées de camionnettes qui totalisent 2500km parcourus quotidiennement.
Les outils aux seins du dépôt se modernisent, l’entrepôt s’informatise pour l’affichage lumineux sur le mobilier de mise en bac des marchandises de presse, indiquant la quantité à mettre dans chaque bac de diffuseurs.

Ensuite, vient une période des fusions des Dépôts, avec le rachat par le Dépôt de Douai de celui d’Arras et la création du bâtiment à Vitry-En-Artois sur un hectare pour recevoir ce doublement de l’activité Presse en passant de 80 à 160 diffuseurs.

Avec cette nouvelle structure chartée « PALME » pour l’environnement, l’entreprise a pris un nouveau départ notamment en recrutant et en créant un service commercial commun aux deux activités Presse et Papeterie.

Ce service commercial sédentaire et terrain a largement permis à notre Société de progresser dans ces domaines. Puis après de multiples progrès, notamment, par les évolutions des « progiciels », nous avons désormais des sites internet de vente qui gèrent les demandes des écoles, Mairies et autres collèges, alimentent les outils de fabrication des commandes avec les entrepôts ALKOR.

L’informatisation s’est poursuivie activement pour cadrer de plus en plus ces diverses activités. La société Meuclet, s’est alors diversifiée dans le domaine commercial de la papeterie scolaire avec son adhésion au groupement Majuscule devenu aujourd’hui le groupe ALKOR.

C’est en 1986 que Bruno Meuclet arrive dans l’entreprise familiale après une école de commerce et alors c’est le lancement de l’informatisation complète de la société après les premiers balbutiements en 1971 pour la facturation de la presse au dépôt centrale de presse avec l’aide des ingénieurs des Houillères car celles-ci fermaient les puits de charbon et les services informatiques travaillaient alors pour d’autres entreprises.

Madame Françoise Meuclet développe un grand magasin de presse, librairie, papeterie, très renommé à Douai. C’est une période de développement importante de chiffre d’affaires à Douai. Le dépositaire vend des vignettes à coller dans des albums « Panini », « France Images ».
Le développement de cette « Maison de la Presse » accapare toute la famille Meuclet avec la Presse bien sûr, mais aussi la librairie traditionnelle et scolaire et la franchise « France Loisirs » permettent une fréquentation importante.

Monsieur Luc Meuclet est devenu dépositaire de Douai et a fortement développé les magasins de presse dans le Douaisis et a commencé à racheter des territoires de collègues partant à la retraite. Les livraisons se font désormais en camion (Peugeot J9) pour les magasins proches de Douai et en cars pour les destinations plus lointaines, les revues sont dans des sacs en jute et sont reprises chaque semaine le dimanche.

La Voix du Nord demande aux vendeurs colporteurs de choisir la Presse régionale et d’abandonner le colportage pour la presse parisienne et sommes contraint de développer un réseau important de magasins pour assurer les ventes de presse. C’est aussi le développement des premières grandes surfaces alimentaires : c’est le début de l’âge d’or des magasins, le début de la société de consommation. Tout cela sera fait par Luc Meuclet qui épousé Françoise Richez, fille du dépositaire.

La Guerre est finie, Mr. Maurice Richez rentre de son camp de prisonnier en Allemagne et reprend son travail au dépôt de presse. Il est alors Dépositaire central pour les quotidiens parisiens « Le petit parisien », le quotidien régional « Nord Matin », mais pas de la « Voix du Nord ». Les publications commencent à se vendre dans les magasins qui sont surtout des Bistrots près des Corons pour vendre aux mineurs de fonds.

Jules Jauze dépositaire central de presse de Douai décède. C’est à sa fille ainée Julienne que l’affaire de Douai est confiée. Elle se marie avec Mr. Richez Maurice mais celle-ci reste actrice principale du dépôt de Douai. Elle gère également deux magasins de presse à Douai, appelés « Toute la Presse ». Ce sont de petits magasins avec des journaux, quelques publications, des portants pour les robes et costumes, ainsi que de la papeterie.

Le dépôt de Presse a été crée en 1900 par Jules Jauze avec les Messagerie Hachette qui livraient des quotidiens parisiens et des revues dans les gares de France. A cette époque la vente se faisait essentiellement par colportage avec des petites chariotes tirées par des attelages de gros chiens et le colporteur qui vendent le journal aux Douaisiens.